Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 12:40

  Toute petite déjà j'avais de grandes passions:

 

-je dettachais les épines des rosiers,je les humectais avec ma langue et je me les collais sur le front et sur le nez pour imiter le rhinocéros.Je m'imaginais avec des cornes de 2 mètres de long au moins et je fonçais dans le ventre de mon frère,faisant mine de l'empaler!

 

-je décollais les étiquettes de prix des articles que ma mère ramenait des courses et je les collais sur mes ongles pour me faire des ongles de sorcière.Les étiquettes étaient souvent de couleur "orange" ,c'était pas terrible mais pour moi,ça faisait illusion.

 

-je ramassais les orvets secs que je trouvais sur le bord des routes et je les "rangeais" dans mes poches de pantalon(ma mère était toujours très heureuse quand elle mettait la main dessus au moment de la lessive!).J'aimais bien quand leur peau était encore brillante, et ces petits corps tout plats et secs étaient pour moi de véritables trésors.

 

-je pêchais les grenouilles de l'étang avec du fil de laine rouge mais je n'osais jamais les retirer de l'hameçon alors je courais vers ma mère,la cane à pêche à la main,la grenouille pendue au bout de la ligne pour qu'elle libère le malheureux batracien.

 

-j'allais à la maraude aux framboises chez une vieille dame du village voisin,celle qui tenait la cabine téléphonique car je savais qu'elle était trop longue à se déplacer et que même si elle me voyait en train de lui chipper ses délicieuses framboises j'aurais largement le temps de détaller.Je crois que même s'il y avait eut des framboisiers chez nous je serais allée chipper les siennes car quel bonheur de braver l'interdit et de prendre le risquer de se faire attraper!Quelle poussée d'adrénaline à chaque fois!

 

-je me fabriquais des pistolets en bois en taillant des planches avec la serpe de mon père.L'index de ma main droite en porte encore les stigmates...Inutile de dire que quand ce genre d'atelier entraînait le perte d'un bout de chair,les parents n'étaient pas mis au courant sinon:gare à nous! C'est comme ça qu'on apprend la loi du silence!

 

Et vous,c'était quoi vos plaisirs d'enfant?


  Photo-040.jpg

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

E
<br /> <br /> je n'ai qu'un mot a dire : j'espere que tes enfants ne liront pas ce billet <br /> <br /> <br /> oui je sais ça fait plus d'un mot mais quand on aimme on ne compte pas lalere lala<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Mes enfants ,y savent pas lire t'façon!<br /> <br /> <br /> <br />
H
<br /> <br /> Bah moi je bouffais des fourmis... et j'ai survécu (je précise que j'ai en afrique noire he he he, mais les cafards, ça j'ai jamais pu, z'étaient trop gros...). Une fois en France l'a bien fallu<br /> changer mes habitudes alimentaires, ici les fourmis sont trop petites, y a rien à manger dedans, lol<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> La gourmande! J'le crois pas!<br /> <br /> <br /> Une fois j"ai vu à la télé qqun qui cuisinait des insectes et il proposait des cafards feuillettés au chocolat!Je ne crois pas que je pourrais...piurrrrrrr!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Si mes souvenirs sont bons il y en avait un sur le guidon, un sur les pédales qui avaient été remplacées par une tige (pour pédaler il fallait bien) et un sur la tige pour tenir les roues et qui<br /> dépassait de chaque côté. Tu vois, nous étions organisés !<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> C'est digne d'un numéro de cirque ce que tu décris là!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Surtout que sur le vélo nous nous arrangions pour monter à plusieurs. Tant qu'à faire c'était nettement plus drôle.<br /> <br /> <br /> Pour les haricots, je te raconterai comment c'est venu.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> A plusieurs ça devait être quelque chose!<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> <br /> Et tu oses rouspéter après les garçons ?<br /> <br /> <br /> Voyons qu'ai-je bien pu faire. Chez les parents, pas facile, en appartement avec les yeux de mon père qui me suivaient partout. Si, lorsque nous allions au Bois, ma passion : me laisser glisser<br /> dans la rigole en ciment qui allait au ru et m'arrêter net par les talons. Parfois, je ratais mon coup et je rentrais les fesses mouillées et même pas que cela.<br /> <br /> <br /> A la campagne ce n'était pas les orvets, mais des vers de terre bien vivants  dans les sacs de haricots verts destinés au tri pour la vente pour faire crier ces dames.<br /> <br /> <br /> Aller aux champignons dans une pâture pleine de belles bêtes blanches accompagnées de leur souverain !<br /> <br /> <br /> Faire du vélo qui n'avait plus ni pédales, ni selle, ni pneus. J'avais des culottes ... qui faisaient hurler ma mère lorsqu'elle venait me rechercher !<br /> <br /> <br /> Pour le reste ce n'était que du casse-cou !<br /> <br /> <br /> Il faudrait que je cherche un petit peu<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> <br /> Le coup des vers de terre dans les haricots verts je trouve ça trop fort,j'aurais adoré faire ça!<br /> <br /> <br /> Le coup de vélo sans pédales,ni selle,ni pneus, j'ai connu aussi! Quel inconfort!<br /> <br /> <br /> Tout ça ce sont de bons souvenirs...et parfois ils reviennent subitement...<br /> <br /> <br /> <br />